Grâce à mon ami François Olivier, à son amie Isa, me voici au Pays Basque. Un groupe de 75 sarthois affamés de découvertes nous attend après 10 heures de bus. Ces personnes sont à l’image de leur responsable : souriant, chaleureux et apaisant. Aujourd’hui, le temps est local, doux, humide et brumeux. Une météo parfaite pour l’immersion : de la blancheur des granges à l’ocre des clôtures de grès, le vol posé du large fauve, la châtaigneraie aux bogues flétries.
Chaque pas repose sur une curiosité du pays : la meule de fougère, l’arôme piégeur, la ficaire vitaminée. Cette lande est puissante, accueillante sur ses sentes de pottoks.
Vers la mi-semaine, le beau train de freine nous dépose sur l’aiguille du midi locale. Le bouillard nous fouette, et chasse les rêves. Heureusement, là haut, le Patxaran revigore les plus frileux.
De temps à autre, à la faveur des siestes, quelques séances de réflexologie adoucissent les maux.
Cette semaine se finit par les grès érodés du Jaizkibel, laissant songeurs les pêcheurs de sars…
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