Une neige s’invite sur un printemps bien entamé, et tout devient alchimie, symbiose, rêves et magie… blanche.
Une poule, en mâle de coq s’évapore bruyamment au devant de nos pas, son camouflage ne fonctionne malheureusement pas aujourd’hui.
La Bazès possède un air alpin. La tentation est trop grande, nous partons vers ses pentes. C’est la trace de l’isard qui indique ce chemin revétu de discrétion.
Là haut, les nuages ne savent plus trop quoi faire : cracher, noircir, embrumer, partir, s’élever…
La descente se fait sur des oeufs en calcaires, afin d’éviter la désagréable chute.
La montagne nous dicte son temps sans discussion possible.
Dans la descente, absorbé par des palabres, je tourne en rond sur les pistes de fonds. Encore une leçon de concentration à garder en mémoire…
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