Aujourd’hui, les feuillages brunis se reflètent dans les lacs de montagne. Au démarrage, au bord du lac d’Estaing, le monde est un peu à l’envers.
Chemin faisant, j’apprends deux mots singuliers grâce à mes partenaires de randonnée, que je partage avec délectation:
Paraskevidékatriaphobe : c’est le nom donné aux personnes qui ont la phobie des vendredis 13…
Sérendipité : est le fait de « trouver autre chose que ce que l’on cherchait », comme Christophe Colomb cherchant la route de l’Ouest vers les Indes, et découvrant finalement un continent inconnu des Européens.
D’aiguilles de sapins en cabanes en tout genre, nous nous acheminons vers un « tiny » lac, petit et mignon, dont l’eau turquoise et transparente s’est amenuisée avec la visite prolongée de l’été.
Dans une tranquille aisance, les binômes se tricotent et se détricotent dans la descente embrumée. La boucle est bouclée, au bord du lac d’Estaing, des tentatives de ricochets tenteront de donner une aquatique réplique au mouvement assuré de nos pas de terriens.